samedi 28 décembre 2013

Discover 2013 HP propose enfin une baie 3PAR 100 flash

Dave Scott, patron de l'activité stockage de HP, nous a détaille les fonctionnalités de sa baie flash

Dave Scott, patron de l'activité stockage de HP, nous a détaille les fonctionnalités de sa baie flash

Hewlett-Packard étend sa gamme de stockage d'entreprise avec une baie full flash promettant de combiner performances et fonctionnalités logicielles 3PAR.

La course au stockage primaire flash s'intensifie avec l'arrivée des principaux constructeurs sur le marché. Si des précurseurs comme XtremIO, Violin Memory, Pure Storage, SolideFire ou encore Nimbus Data ont dégainé les premiers, ils ont été rejoints cette année par EMC, NetApp et Dell. Encore absent de ce marché prometteur, HP rectifie le tir avec l'annonce de la baie 3PAR StoreServ 7450. Introduite par Dave Donatelli, vice-président exécutif chez HP, à l'occasion de la manifestation Discover 2013 à Las Vegas, la solution de stockage flash a bien sûr été détaillée par David Scott, l'ancien CEO de 3PAR, désormais en charge de l'activité stockage de HP. Le dirigeant présente sa plate-forme flash comme une solution sans compromis, mais en creusant un peu on finit par apprendre que la baie supporte la réplication, les snapshots, le thin provisionning - la spécialité de 3PAR - la déduplication primaire des données, mais pas la compression.

HP, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, rencontre des problèmes pour concilier performances et compression, et ce même en travaillant au niveau des ASIC (Application-Specific Integrated Circuit). La compression est bien dans les tuyaux des labs HP, mais elle n'est pas encore disponible. Le StoreServ 7450 inclut cependant des fonctionnalités logicielles permettant de déplacer des données entre la mémoire cache et les lecteurs flash. L'ASIC intégré à chaque contrôleur 3PAR accélère également les fonctions du réseau.

Des performances flatteuses en SLC


Conçue à partir d'une feuille blanche, la baie 7450 annonce des performances flatteuses : 554 000 IOPS (entrée / sortie d'opérations par seconde) et une latence de 0,7 milli-seconde. Josh Price, l'architecte qui a conçu la baie, est venu expliquer sur scène que les fonctions de base comprennent une optimisation logicielle pour prioriser certaines tâches liées à des applications. On peut en effet répartir les IO entre plusieurs applications avec une réelle qualité de service. Autre fonction intéressante le chiffrement des données. Les SSD délivrent les données plus rapidement que les disques durs et peuvent améliorer les temps de latence, même dans les baies de stockage qui n'ont pas été développées à l'origine pour des systèmes flash. Seul problème, des goulets apparaissent rapidement sur ces systèmes, voilà pourquoi HP est parti de zéro pour sa baie 7450. Les améliorations développées pour cette plate-forme flash seront également disponibles pour les autres baies 3PAR.




Proposée à partir de 99 000 $ HT, la baie 3PAR StoreServ 7450 permet enfin à HP de batailler avec ses principaux concurrents.

La StoreServ 7450 peut être configurée avec des SSD d'une capacité de 100 ou 200 Go reposant sur la technologie SLC (Single Level Cell) ou des SSD de 400 Go exploitant des composants MLC (Multi Level Cell). Avec 240 lecteurs, la capacité de stockage maximale atteint donc 96 To. Les clients qui exigent les meilleures performances devront utiliser des SSD SLC, mais il est probable que la plupart utiliseront des MLC en raison de son faible plus raisonnable. Dave Scott nous a annoncé un prix de base d'environ 99 000 $ HT.

vendredi 20 décembre 2013

Une étudiante américaine présente un dispositif capable de recharger la batterie d #39;un smartp

"Mais qu'est-ce que tu fais ?", "Bah des oeufs à la coque, et toi ?", "Moi ? Pendant ce temps là j'ai rechargé 7 fois mon smartphone grâce à la la nouvelle femme de ma vie".

eesha khareIl suffit de partir en excursion professionnelle à l'étranger une seule petite journée pour s'en apercevoir : les batteries de nos smartphones tiennent rarement le choc dès que l'on se met à les utiliser de manière un peu soutenue. Un véritable comble, pour des appareils dont on attend forcément de bien meilleures prestations. Et si Eesha Khare, Californienne de 18 ans ne résoudra pas tout de suite notre problème, la jeune femme vient tout de même de remporter pas moins de 50.000 dollars au concours International Science and Engineering Fair organisé par un certain Intel. 

Nommé "supercapacitor", le minuscule dispositif mis au point par Khare se placerait au sein d'une batterie de smartphone et permettrait de la recharger en à peine trente petites secondes. De plus, l'engin pourrait encaisser jusqu'à 10.000 cycles de charge avant de rendre l'âme. Relativisons tout de même en précisant qu'il ne s'agit ici que de pure théorie, les expérimentations ayant été effectuées jusque ici n'ayant servi qu'à alimenter une simple diode électroluminescente (LED). 

Néanmoins, Eesha Khare, Intel et même Google semblent convaincus du potentiel de la technologie pour le marché des smartphones voire les batteries des voitures électriques. Croisons les doigts pour qu'une telle invention débarque vite même si, comme toujours avec ce genre d'annonces, il convient de rester prudent en croisant tous les doigts. Même ceux des pieds. 

vendredi 13 décembre 2013

Fidelio HTL9100 la nouvelle barre de son Philips

Philips élargit sa gamme Fidelio, et propose un ensemble home-cinéma innovant : la barre centrale peut se diviser pour devenir un système 5.1. Le tout sans fil.

Fidelio HTL9100 : la nouvelle barre de son Philips

Les enceintes Fidelio de Philips trouvent maintenant leur place autour de notre téléviseur. Le constructeur vient de lancer une barre de son qui a la propriété d'être détachable. Il devient possible de disposer ses enceintes là où vous le souhaitez. 

Un système sans fil

L'ensemble d'enceinte Fidelio fonctionne en Wi-Fi, et en Bluetooth. Ce qui simplifie leur connexion à d'autres appareils. Les éléments indépendants ont une autonomie de dix heures. Pour les recharger, il suffit de les reconnecter au socle principal.

 philips

Une répartition du son intelligente

La barre de son centrale peut-être orientée indifféremment horizontalement, ou verticalement. En effet, elle est équipée d'un capteur d'orientation. Celui-ci adaptera l'égalisation du son dans la pièce en fonction. Le HTL9100 promet de délivrer des basses profondes qui pourront surprendre : plus puissantes que son apparence ne le laisse entendre. Détacher les enceintes latérales permet de plonger au coeur d'un film par exemple. La barre de son de Philips possède deux connectiques HDMI, pour brancher votre TV.

Le Fidelio HTL9100 reste l'ami des amoureux du son, et est proposé au tarif de 800 €. 

philips

vendredi 6 décembre 2013

La plateforme éducative numérique de Google Play prend forme

Google avait le mois dernier annoncé le lancement d’ une plateforme éducative nommée “Google Play for education”. Le géant de l’internet vient d’inviter officiellement les développeurs à soumettre leurs applications.

Dans la guerre des contenus et services à destination du monde éducatif que se mènent les géants Google, Apple et Amazon, les approches diffèrent, mais l'objectif est identique : vendre ses matériels ou/et contenus aux écoles et universités. Si Amazon avait cherché à imposer son Kindle DX il y a quelques années, Apple n'est pas en reste avec entre autres iTunes U (pour University), à destination des enseignants et des élèves et étudiants. On rappellera aussi qu'iBooks Author est à l’origine orienté vers le monde éducatif, et permet la création de livres scolaires. Quant à Google, ses Google Apps pour le domaine éducatif, et "Google in Education" montrent son investissement dans ce domaine.

Le programme "Google Play for Education"

Avec Google Play for education, qui rassemble des applications, mais aussi ebooks et vidéos à caractère pédagogique, Google continue son effort en vue de conquérir les salles de classe. Un des critères de sélection des applications est d'ailleurs l’utilisation en classe.

Pour crédibiliser son approche, Google a même décidé de transformer les professeurs en curateurs. En d’autres termes, ce sont eux qui choisissent les applications que l’on trouve dans le catalogue.

Il faut dire que c’est aussi eux qui vont les utiliser. Pour cela, ils pourront créer des groupes via Google +, groupes qui pourront utiliser l’application sélectionnée sur les terminaux de tous les élèves grâce à la possibilité de faire des achats d'applications groupés, avec téléchargement instantané, et même possibilité de payer avec le compte de l'école.

Google n'oublie pas dans une page spéciale de recommander la Nexus 7 aux élèves, la tablette idéale selon eux pour l'éducation, expliquant que simplicité d'utilisation et portabilité des tablettes sont parfaitement complémentaires avec les ressources du catalogue éducatif. L'idée de faire rentrer Google, Apple ou Amazon dans les salles de classe n'a pas l'air de choquer outre-mesure, alors qu'on imagine les levées de bouclier si un tel projet était annoncé chez nous.

La question est d'ailleurs loin d'être seulement théorique, car le catalogue est voué à s'internationaliser.

Outre-Atlantique, l'école numérique est déjà en énorme enjeu, un gâteau que les géants de l'internet voudraient s'accaparer. Des acteurs comme Ectaco y sont d'ailleurs implantés (la première liseuse couleur, la Jetbook Color était d'ailleurs destinée au marché éducatif US).

Que ce soit Apple qui verrait bien ses iPad (mini maintenant) entre les mains de chaque élève, ou Google, qui se verrait bien alimenter l'école en Nexus 7 et en contenus et applications Google Play, le marché de l'école numérique semble en tout cas attirer bien des convoitises....