dimanche 26 janvier 2014

Steam OS Valve mise tout sur Linux

Valve a rejoint les rangs de la Linux Foundation, organisation faisant la promotion de l'environnement Linux. Gabe Newell, cofondateur de Valve, disait que Windows 8 était une "catastrophe." L'objectif de Valve est donc de pousser une alternative à Windows.

« Rejoindre la Linux Foundation est une des différentes manières qu’a Valve d’investir dans l’amélioration du jeu sous Linux », explique Mike Sartain, membre de l’équipe Linux chez Valve. « À travers ces efforts, nous espérons contribuer à fournir des outils pour que les développeurs puissent concevoir de nouvelles expériences sous Linux, encourager les fabricants de matériels à faire de Linux leur priorité et au final mettre à disposition une plate-forme élégante et ouverte pour les utilisateurs de Linux. »

Chemin faisant, Valve a réussi à entraîner dans son sillage de grandes marques telles qu'AMD, Samsung, Qualcomm ou encore ARM. Tous lui ont emboîté le pas après son entrée à la Linux Foundation.

La Steam Machine sous Steam OS

Et ce n'est pas la seule méthode que Valve utilise pour parvenir à ses fins. Sa Steam Machine en est un fier exemple. Présentée en septembre dernier, cette console de salon fonctionne sous Steam OS, un système d'exploitation basé sur Linux. Dès sa sortie, en 2014, Steam OS proposera un catalogue de 3000 jeux. On sera alors bien loin des 200 jeux actuellement disponibles sur la version Linux de Steam.

La première configuration de la console de Valve a été présentée par iBuyPower. Entrée de gamme, elle est architecturée autour d'un processeur AMD et d'une Radeon R9 270, le tout étant annoncé à 499 dollars (370 euros). En monnaie américaine, c'est autant qu'une Xbox One, ironise iBuyPower.


mardi 21 janvier 2014

Comment installer Android 4.4 KitKat sur le Nexus 4

Hier, Google a annoncé le déploiement de la nouvelle mise à jour de son système d’exploitation mobile, Android 4.4 KitKat. Jusqu’alors, seul le Nexus 5 pouvait se vanter d’être ainsi équipé. Seulement, le déploiement de la mise à jour — qui se fait « OTA (pour Over The Air) », c’est-à-dire envoyée directement sur les terminaux — ne concerne pour l’instant que la tablette Nexus 7 dans sa version WiFi. Les appareils équipés d’une puce 3G/4G sont exclus du circuit.

Bonne nouvelle toutefois si vous faites partie des exclus : les images des mises à jour ont été rendues disponibles sur les sites de Google. Moyennant quelques manipulations, il vous sera donc tout à fait possible de faire évoluer le système d’exploitation de votre ou vos appareils. Nous vous détaillons la manipulation depuis un Nexus 4, sachant qu’elle s’applique également à la tablette Nexus 7. Sachez seulement qu’elle est un petit peu technique. En effet, elle demande un certain nombre de prérequis et devra nécessairement se faire à l’aide d’un ordinateur, qu’il soit sous Windows ou Mac OS X. Surtout, cela va effacer totalement le contenu de votre appareil !

Installation d’Android 4.4 sur un Nexus 4

La première étape consiste à s’assurer d’avoir installé :

  1. la dernière mise à jour de Java
  2. la dernière version du SDK d’Android

Ensuite, récupérez l’image correspondant à votre appareil depuis le site de Google. Une fois ceci fait, glissez l’archive dans le répertoire platform-tools du dossier d’installation du SDK avant de la décompresser.

Depuis son téléphone

Pensez à faire une sauvegarde de l’ensemble des données sauvegardées sur l’appareil. Les logiciels pour parvenir à ses fins ne manquent pas sur le Play Store, nous avons d’ailleurs fait une sélection des plus pertinents.

Une fois cela fait, éteignez votre appareil. Il va falloir ensuite démarrer en mode bootloader. Pour se faire, maintenez les touches d’alimentation et de volumes (haut et bas) simultanément. Un écran avec un fond noir doit s’afficher sur lequel un Android est allongé capot ouvert.

De retour sur l’ordinateur

Reliez l’appareil à un ordinateur et ouvrez une invite de commandes depuis le dossier plateform-tools dans lequel vous entrerez « adb devices ». Si l’appareil est bien reconnu, un numéro devrait apparaitre en dessous.

Pour ceux dont le bootloader ne serait pas débloqué, il est indispensable de le faire. Pour savoir si c’est le cas ou non, regardez simplement au bout de la ligne « LOCK STATE » : unlocked ou locked.

Pour le débloquer, entrez la commande : « fastboot oem unlock » /!\ATTENTION ! L’appareil va être totalement remis à zéro/!\ Si tout s'est bien déroulé, vous pourrez observer un verrou ouvert sous le logo Google au démarrage du téléphone.

Retournez dans le mode Bootloader sur le téléphone et direction l’ordinateur, dans le répertoire dans l’archive décompressé. Deux fichiers sont à localiser : 

- flash-all.sh pour Mac
- flash-all.bat pour Windows

Il suffit d’exécuter l’un ou l’autre depuis l’invité de commande et la mise à jour sera automatiquement réalisée. L’appareil va redémarrer une fois la mise à jour accomplie et vous pourrez ensuite reconfigurer votre appareil avant de découvrir les nouveautés d’Android 4.4.

mercredi 15 janvier 2014

Forum-DDL le responsable condamné à plus de 1 million d #039;euros

Le site Forum-DDL, avant sa fermeture en 2011.Le site Forum-DDL, avant sa fermeture en 2011.

Lancé en avril 2009, Forum-DDL permettait à tout un chacun de s'échanger des liens de téléchargement illicites. Le site aura tenu jusqu'en novembre 2011, date à laquelle les autorités l'ont fermé. Néanmoins, le forum restait accessible via un autre hébergeur et une autre extension de nom de domaine (forum-ddl.ws). C'est finalement en mars 2013 que la SACEM et l'ALPA ont eu raison du site et l'ont définitivement fait fermer. Son créateur avait à l'époque été mis en garde à vue, mais il aura finalement fallu attendre deux ans, entre la première fermeture et la condamnation, pour que le couperet ne tombe. Le tribunal correctionnel vient de remettre son verdict : son auteur écope de plus d'un million d'amende et de dix mois de prison avec sursis.

L'une des condamnations les plus élevées pour un site français

Forum-DDL était un site proposant à ses membres des liens directs de téléchargement, essentiellement vers de la vidéo et de la musique. Il avait rapidement rencontré le succès, puisqu'il comptabilisait 200 000 visiteurs par mois, comptabilisait environ 104 000 membres à sa fermeture, et offrait 40 000 liens de téléchargement de vidéos.
C'est l'une des plus lourdes condamnations concernant un site pirate en France. Son créateur, JefJef10 est âgé de seulement 21 ans. Son objectif n'a jamais été de gagner de l'argent et il déclarait d'ailleurs en début d'année qu'il faisait entre 10 et 20 euros de bénéfice pas mois seulement. Comme il est sans emploi, il ne pourra probablement jamais payer la somme réclamée. L'avocat de la SACEM, Yvan Diringer, a déclaré à ce sujet : "Nous avons bien évidemment conscience de sa situation financière, aussi nous allons tenter un recouvrement de nos dommages et intérêts au vu de ses capacités".

dimanche 12 janvier 2014

La NASA bat un record de vitesse de communication avec la Lune

La NASA vient d’annoncer avoir battu son record de vitesse de communication par Laser avec la Lune, atteignant ainsi un débit record de 622 Mb par seconde.

Depuis les nombreuses expéditions humaines sur la Lune, la NASA utilise les différents instruments laissés sur place pour effectuer un certain nombre de mesures sur la Lune. Pour communiquer avec ces instruments, et plus précisément avec un satellite orbitant autour de la Lune, une liaison par Laser a été mise en place et fonctionne sur un principe similaire à celui de la fibre optique, à savoir que les données sont transmises par la lumière. Ce système a notamment pour avantage d’être bien plus rapide que les classiques liaisons radio utilisées jusqu’à maintenant, et s’avère même bien plus véloce que les plus rapides de nos connexions domestiques.

Ainsi, la NASA affirme avoir atteint un débit de données de 622 Mb par seconde en utilisant un laser envoyé depuis ses structures basées au Nouveau-Mexique, et qui atteint directement le satellite Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer (LADEE), qui orbite autour de la Lune. Une connexion aussi rapide avec des objets spatiaux depuis la Terre devrait notamment permettre d’envoyer plus précisément des robots dans l’espace, comme c’est le cas avec Curiosity sur Mars, et de mieux les contrôler à distance, voire d’obtenir des photos de meilleure qualité et des vidéos en haute résolution des planètes et autres objets astraux qui nous entourent.

mardi 7 janvier 2014

HP met à jour sa suite d'automatisation pour les déploiements cloud

HP met à jour sa suite d'automatisation pour les déploiements cloud

La firme de Palo Alto a mis à jour ses outils de gestion des serveurs, des bases de données, du middleware, et des charges de travail.

Hewlett-Packard poursuit sa stratégie pour aider les entreprises à déplacer leurs charges de travail dans les environnements hébergés. L'entreprise a mis à jour un certain nombre de ses outils de gestion informatique, ajoutant plus d'options pour les clouds publics et privés.

La mise à jour s'attaque « aux nouvelles pratiques de l'IT, à savoir que les départements informatiques ne peuvent plus limiter leurs centres de données à des environnements monolithiques, mais doivent travailler dans des environnements distribués », a déclaré Jérôme Labat, vice-président et directeur général de l'automatisation cloud chez HP. Pour contribuer à cet élargissement des pratiques,  Hewlett-Packard a livré la version 10 de Operations Orchestration, la version 10 de Server Automation et les versions 10 de Database and Middleware Automation. Le constructeur a également regroupé tous ces logiciels avec la nouvelle mise à jour de Cloud Service Automation 3.2 afin de fournir une solution unique et intégrée.

Déployer plus rapidement des services cloud

L'objectif de ce nouvel ensemble intégré est de faciliter et d'accélérer le déploiement de services basés sur des applications en environnement cloud hybride. « L'idée est notamment de faciliter le déploiement de services de bases de données ou de services de sauvegarde de base de données ou l'installation d'une solution complète sur site », a ajouté Jérôme Labat.

HP Server Automation permet aux entreprises de déployer des correctifs et de tenir à jour des milliers de serveurs. Cette version permet de mettre à jour les serveurs virtuels dormants, contrairement à la version précédente, qui permettait uniquement de mettre à jour des machines virtuelles (VM) actives. « C'était un problème, parce que les serveurs virtuels dormants peuvent s'éloigner de la conformité s'ils ne bénéficient pas des correctifs ou des mises à jour nécessaires », a expliqué le dirigeant. Cette mise à jour peut réactiver une VM dormante, la mettre à jour, et la remettre ensuite en veille.

La société propose également son logiciel Server Automation en tant qu'appliance sous le nom de Server Automation Standard. Celle-ci comprend à peu près toutes les fonctionnalités de la version logicielle complète, notamment en ce qui concerne le déploiement et la vérification de la conformité. « L'appliance permet de gérer entre 3 000 à 4 000 noeuds systèmes, serveurs ou machines virtuelles  et serait idéale pour les petites entreprises et les succursales », a déclaré le vice-président et directeur général de l'automatisation cloud chez HP. « Nous avons encapsulé la technologie de Server Automation dans un environnement facile à déployer », a ajouté Jérôme Labat.

Gestion de flux entre différents prestataires

En ce qui concerne le moteur d'automatisation des processus Operations Orchestration, il est capable de relier des applications distinctes afin de créer un flux de travail transversal. C'est la première fois que le logiciel est capable de travailler en flux distribués entre différents prestataires hébergés. Il peut désormais interagir avec les déploiements cloud OpenStack, ainsi qu'avec Amazon S3 (Simple Storage Service). L'interface utilisateur a également été révisée pour tenir compte de la gestion des nouvelles ressources de cloud computing. Elle peut également être utilisée avec pour gérer les workflows des applications SAP et celles des progiciels ArcSight et Fortify d'HP.

Le logiciel HP Database and Middleware Automation offre des fonctionnalités pour automatiser la gestion des bases de données et de nombreux programmes middleware, de travailler avec les bases de données d'Oracle et de Sybase, Microsoft SQL Server, IBM DB2 et IBM WebSphere, et les serveurs d'application WebLogic d'Oracle. Cette version 10 a été conçue pour fonctionner parfaitement avec les autres packs de la suite CloudSystem Enterprise Starter Suite. Par exemple, à partir de Operation Orchestration, un administrateur peut désormais ajouter directement au flux de travail une base de données ou des opérations de gestion middleware développées pour ce logiciel.



L'utilisation de cet ensemble logiciel combiné « permet à nos clients de démarrer des services avec les assets existants », a déclaré Jérôme Labat. « Ils peuvent provisionner des services rapidement, les déployer et en contrôler les changements afin de rester toujours dans la norme en termes de qualité de service et de conformité ».

 

jeudi 2 janvier 2014

Les futurs smartphones et tablettes Samsung en fibre de carbone

Samsung vient de signer un partenariat avec le SGL Group, une entreprise spécialisée dans la conception de matériaux en fibre de carbone. Est-ce la matière dont seront constitués les futurs smartphones et tablettes du constructeur coréen ?

Les futurs smartphones et tablettes Samsung en fibre de carbone ?

Alors que l’on évoque déjà l’abandon des sempiternelles coques en plastiques au profit de l’aluminium pour les futurs modèles de smartphones et de tablettes de Samsung, ils pourraient bien être réalisées à partir d’un tout autre matériau. C’est ce que laisse supposer un nouveau partenariat signé entre le coréen et le SGL Group.

Autrement baptisée The Carbon Company, la firme pourrait apporter à Samsung son savoir-faire en matière de matériaux en fibre de carbone. Le contrat couvre l’approvisionnement de l’électronique grand public et l’électroménager, mais aussi les services médicaux et les applications d’ingénierie de Samsung.

Si tel est le cas, Samsung n’aura plus à s’inquiéter des critiques qu’il a reçu sur le côté bas de gamme de l’emploi du plastique pour son téléphone Galaxy S4, ni de se justifier maladroitement sur l’utilisation de cette matière. (EP)